Quand la réalité rattrape la fiction : un procès littéraire aussi piquant que subtil, entre confidences déformées et droit à l’imagination.
La littérature a-t-elle tous les droits ? Alors que plusieurs affaires secouent le milieu de l’édition, Adrien Barazzone met en scène une pièce-procès qui accuse une autrice de diffamation. Lors d’une soirée d’été arrosée, Alexandre Badadone, un avocat à succès, révèle un secret de famille à une écrivaine. Stupeur, quelques mois plus tard, ses confidences se retrouvent divulguées dans un roman dont le héros lui ressemble comme deux gouttes d’eau. À la suite de la parution du livre, son étude se met à péricliter, son couple à battre de l’aile, et sa fille ne lui parle plus. De quoi exiger réparation à celle qui a, selon lui, livré sa vie privée en pâture à la curiosité publique ! L’autrice, elle, plaide l’effet miroir et l’accuse de narcissisme... Alors, qui a raison ? Un spectacle judiciaire captivant, porté par des interprètes au faîte de leur talent.
« On rit, beaucoup, dans ce procès. Le rythme n’y est pas celui de la justice, très procédurière, mais celui de la comédie, voire de la farce.»
Thierry Sartoretti, RTS