Une chorégraphie envoûtante où marionnettes et matières prennent vie, explorant la noirceur du monde et la puissance de l’imaginaire.
Après Vortex et L’après-midi d’un foehn, la chorégraphe Phia Ménard poursuit son cycle des pièces du vent avec Nocturne (Parade). Inspiré par un rêve où lui est apparu Oskar, l’enfantdu film Le Tambour refusant de grandir dans un monde dérivant vers le nazisme, ce nouvel opus invite le public à s’assoir autour d’une piste plongée dans l’obscurité. Apparaissent alors des marionnettes de plastique, la mère, la mort, toute une ménagerie indomptable lancée dans une danse aérienne où bourreaux et victimes s’enlacent au plus noir de la nuit. Dans un monde où l’extrême-droite monte en puissance et où la différence se fait menace, l’artiste multiprimée nous invite à sortir ensemble du tunnel par la force de nos imaginaires collectifs.