Abraham, fils imaginaire d’Émile Ajar, surgit de l’ombre pour exploser les clichés identitaires. Un monologue mordant, drôle et brillamment subversif.
Lauréat du prix Goncourt en 1956 pour Les racines du ciel, Romain Gary le recevra une seconde fois en 1975, ce qui est, a priori, interdit. Seulement voilà, il aura écrit l’oeuvre primée La vie devant soi sous le pseudonyme d’Émile Ajar… Véritable caméléon, l’écrivain français aura passé sa vie à changer de peau. Fascinée par sa capacité à renaître en permanence, la rabbin et autrice Delphine Horvilleur décide de lui imaginer un fils, Abraham, personnage scandaleux, sans âge, bien décidé à apostropher le monde depuis la cave dans laquelle il se terre. Avec un humour transgressif, cet héritier fictif va revendiquer sa « non-existence » pour remettre en question la notion d’identité... Un seule en scène, contre les assignations communautaires, brillamment incarné par Johanna Nizard.
« Un seule en scène exceptionnel et inoubliable.» Le Canard enchaîné